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Collège Champittet
22 mars, 2023

Les 120 ans de Champittet #3 : le créateur de la maxime olympique Altius Citius Fortius sur les vitraux de la chapelle

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Cette année marque le 120ème anniversaire du Collège Champittet. Découvrez avec nous, chaque mois, les événements qui ont marqué l'histoire du Collège Champittet.

Les vitraux de la chapelle de l'école peuvent sembler de simples décorations, mais ils racontent une histoire qui relie Saint Thomas d'Aquin, le Père Henri Didon et les Jeux Olympiques modernes aux valeurs de Champittet.

Les vitraux de la chapelle ont été amenés d’une autre église en France. L’artiste a représenté les Saints, dont on ne connaît pas le vrai visage, sous les traits de ses contemporains. Ainsi St Thomas d’Aquin (le 1er vitrail à gauche proche de l’autel) est présenté sous les traits de Père Henri Didon (1840-1900), un prêtre dominicain pédagogue qu’on peut qualifier de moderniste.

Stained glass_Chapel

Didon devint célèbre en faisant la promotion des voyages scolaires et du sport à l’école, deux notions nouvelles à l’époque. En 1891, il rencontre le baron Pierre de Coubertin (1863-1937), fondateur des Jeux Olympiques modernes, qui souhaite inviter les jeunes des écoles religieuses à des tournois avec les élèves des écoles laïques. Les deux visionnaires se lient d’amitié et le Mouvement olympique reprend la devise inventée par Henri Didon, altius citius fortius (plus haut, plus vite, plus fort), qu’il créé pour le drapeau de son école lors de ces tournois.

Qu’en tirer ? L’approche éducative intégrale du Collège met au centre de son projet pédagogique les voyages et le sport. L’ouverture au

 monde et à la nature caractérise notre établissement. Le sport et la compétition sont pratiqués en équilibre avec les valeurs de fair-play et d’esprit d’équipe.

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